Il parait que plus tard, nous regrettons cette époque.
Je change et ne cherche à ressembler à personne, si ce n'est moi même.
Se dire que j'ai la vie devant moi, ça ne me suffit pas. Mes yeux se ferment sur des choses trop vues, sur des idées trop connues, sur des amour perdus et des souvenirs qui ne le sont plus. Mes paupières restent closes mais je sais déjà tout ce qu'il se passe autour de moi. Je reconnais les voix, ils ont tous les même... Je reconnais les visages, qui ne plaisent plus. Je reconnais les formes, les imperfections sur lesquels on ne s'attarde plus. Je sais déjà tout. Je rêve déjà d'ailleurs. Je n'ai pas sa force, je ne sais pas faire semblant. J'aime le paraître, vous le réel. Vous aimez l'utile et le neutre, j'aime l'inutile et l'incohérent me passionne. Je hais tellement ce qui m'entoure, mais comment vivrais je sans ?